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Da sklerijenn ar spered. Pour tirer l'esprit du cachot

Blog politique de gauche à Lannion (Rive gauche!)

Rafraichir les mémoires défaillantes à droite et à gauche surtout

 

Au moment ou PIF est bradé aux affairistes de droite il est bon de rappeler une autre grande braderie, celle des biens de la nation!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisations_en_France

Les privatisations en France ont commencé en 1986 sous le gouvernement de cohabitation dirigé par Jacques Chirac. Certaines de ces privatisations concernaient des sociétés fraîchement nationalisées, comme Paribas ou Saint-Gobain, à la suite de l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. Ce mouvement de privatisation qui était au début une réaction aux nationalisations précédentes a perduré pour d'autres raisons, comme la concurrence économique ou la réduction de la dette publique. Ainsi la part de l'emploi public par rapport à l'emploi salarié est passé de 10,5 % à 3,4 % entre 1985 et 2011 et sur la même période le nombre d'entreprises publiques a diminué de moitié1. Fin 2013, l'État contrôlait majoritairement, directement ou indirectement, 1 444 sociétés qui employaient 801 270 salariés. 30 ans auparavant, 3 500 sociétés étaient sous contrôle de l'Etat et les effectifs salariés atteignaient les 2 350 000 personnes2. La privatisation peut être totale si toute l'entreprise passe dans le secteur privé ou partielle, si seulement une partie du capital est vendue3

Gouvernement Jacques Chirac. RPR  aujourd'hui LR et centristes

Le gouvernement Jacques Chirac arrive au pouvoir en 1986 après les élections législatives de 1986. Le programme du gouvernement, inspiré des néolibéraux anglais et américains, est la dérégulation et la privatisation du secteur public. Une grande vague de privatisations est ainsi lancée dès 1986.

Selon l’édition 2001 de L'État de la France (La Découverte), en 1986-1988, le gouvernement Chirac avait vendu pour 100 milliards de francs (valeur 1999) d’actifs publics. D'autres sources avancent le chiffre de 70 ou 72 milliards de francs6, ou encore de 65 milliards7.

Gouvernement Michel Rocard (PS)

François Mitterrand accepte certains échanges d'actions (entre Renault et Volvo) ou rachats d'entreprises privées (American Can par Pechiney) du fait de l'insistance du Ministre de l'industrie, Roger Fauroux.

Les privatisations sous Michel Rocard auraient rapporté l'équivalent de 2 milliards d'euros sur trois ans8.

  • Renault, 1990, ouverture du capital
  • Crédit local de France, , cession de titres (actionnariat réparti entre l'Etat, 25,5%, la Caisse des dépôts, 25%, et les investisseurs et particuliers français et étrangers (49,5 %)
Gouvernement Édith Cresson (PS)

Edith Cresson et Dominique Strauss-Kahn réussissent à convaincre le président Mitterrand de la nécessité d'abandonner publiquement le principe, annoncé lors de l'élection présidentielle de 1988, du "ni nationalisation, ni privatisation", en arguant que des cessions d'actifs permettraient à l'Etat de se financer et de créer de l'emploi. Le chiffre avancé par Edith Cresson est de 12 milliards de francs potentiellement générés.

La Premier ministre insiste pour que les recettes tirées de ces privatisations partielles soient affectées à l'industrie, et en particulier aux entreprises publiques en besoin de recapitalisation (Thomson, Bull), mais le Ministre des Finances Pierre Bérégovoy fait en sorte que les recettes soient affectées sur un compte spécial au Trésor.

La morosité des marchés cause une baisse de la valeur des titres des entreprises privatisées, qui ne génèrent que 5,6 milliards de francs :

Gouvernement Édouard Balladur (RPR_ centristes)

L'ensemble des privatisations sur la période 1993-1995 aurait rapporté 114 milliards de francs en trois ans, soit 20 milliards d'euros environ.

Gouvernement Alain Juppé (RPR = LR et centristes) Pdt Chirac

L'ensemble des privatisations sur la période 1995-1997 aurait rapporté 40 milliards de francs en dix-huit mois.

Gouvernement Lionel Jospin ( PS + PCF +verts)

L'ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de francs en cinq ans, soit 31 milliards d'euros.

Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (RPR et centristes)

L'ensemble des privatisations sur la période 2002-2005 aurait rapporté 13 milliards d'euros en trois ans.

Gouvernement Dominique de Villepin (RPR et centristes)

Sur la période 2005-2007, il y eut les privatisations suivantes :

Les privatisations de la droite entre 2002 et 2007 auraient rapporté l'équivalent de 38 milliards d'euros8.

Gouvernement François Fillon (RPR  devenu LR et centristes ) Sarkozy pdt

Sur la période 2007-2012, le gouvernement Fillon a peu privatisé. La Crise bancaire et financière de l'automne 2008 a fait baisser les cours boursiers, rendant toute privatisation peu rentable financièrement. Les privatisations ont rapporté 8 milliards d'euros8.

  • GRTgaz, 2011, ouverture de capital9.
Gouvernement Jean-Marc Ayrault (PS + verts) Hollande pdt

Sur la période 2012-2014, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a procédé à différentes privatisations partielles :

  •  : cession de 3,12 % du capital de Safran, ce qui a rapporté 448,5 millions d’euros à l'État qui détient encore 27,08 % du capital10.
  •  : cession de 3,66 % du capital d'EADS, ce qui a rapporté 1,2 milliard d'euros à l'État qui s'est engagé à céder encore 0,4 à 0,5 % du capital10.
  •  : Arnaud Montebourg se déclare en faveur de baisse de la participation de l'État dans certaines entreprises et évoque en particulier, sans les citer, EDF et GDF Suez11.
  •  : Jean-Marc Ayrault envisage une baisse du taux de participation de l'État dans le capital de certaines entreprises10.
  •  : cession de 9,5 % du capital d'Aéroports de Paris pour 738 millions d'euros. L'État conserve 50,6 % du capital12.
  •  : cession de 4,7 % du capital de Safran, pour environ 900 millions d’euros. L'État détient désormais 22,4 % du capital13.
  •  : cession de 1 % du capital d'Airbus Group, anciennement EADS, pour environ 450 millions d’euros14
Gouvernement Manuel Valls (PS + verts) Hollande pdt

Sur la période 2014-2016, il y eut les privatisations suivantes, qui générèrent au moins 8 milliards d'euros8 :

  •  : cession de 3,96 % du capital de Safran pour environ 1 milliard d'euros. L'Etat détient 18,03 % du capital17.
  •  : Privatisation de Nexter, fusionné avec l'entreprise allemande KMW pour former KNDS.
  • : cession de 2,64 % du capital de Safran pour 753,5 millions d'euros. L'Etat détient 15,39 % du capital18.
  •  : cession de 1,39 % du capital de Safran pour 365 millions d'euros. L'Etat détient 14,00 % du capital21.
Gouvernement Édouard Philippe (ex PS, ex RPR devenu LR, centristes, ex verts) Macron pdt
  • : Groupe ADP (en attente du fait du RIP en cours),
  • : Engie,
  • : Française des jeux (entré en bourse des le 7 novembre 2019)
  • : EDF (projet Hercule : scission de l'entreprise en deux parties, une 100% et une autre privatisée).
  • : SNCF Devenu une SA depuis le .
otes et références
  1.  
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