Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Da sklerijenn ar spered. Pour tirer l'esprit du cachot

Blog politique de gauche à Lannion (Rive gauche!)

A propos du protectionisme et de la position à priori d'une certaine gauche

Bonjour,

Je suis aujourd’hui le spectateur attentif autant qu’inquiet d’une lutte fratricide qui agite la gauche radicale et ne cesse de croître en intensité. Je suis le modeste mais sceptique témoin d’un combat qui nous divise sans cesse davantage à l’heure où nos rangs devraient être on ne peut plus soudés, face au rouleau compresseur néo-libéral d’une part et face aux résurgences nationalistes d’autre part.

Je veux parler du débat houleux qui oppose aujourd’hui une gauche altermondialiste et une gauche démondialiste. Je veux évoquer, vous l’aurez compris, la question du protectionnisme. Un sujet dont, me semble-t-il, il devient de plus en plus difficile de débattre sereinement, l’idéologie et l’invective ayant en la matière tôt fait de prendre le pas sur l’intellect.

Je souhaiterais commencer par évoquer un certain nombre d’éléments avancés d’ordinaire par les partisans d’une certaine démondialisation et qui me paraissent de nature à susciter le consensus dans notre famille politique.

Je tenterai ensuite de répondre aux principales objections qui sont régulièrement émises à l’encontre de cette démarche, dans son principe comme dans ses conséquences. Je questionnerai enfin l’approche altermondialiste en envisageant ses modalités de déclinaisons et leurs possibilités respectives de mise en application.

Quelques arguments démondialistes

En l’absence de toute barrière à l’échange, les entreprises peuvent découpler à loisir leurs lieux de vente de leurs lieux de production : ce qui est produit en tout endroit peut être vendu partout ailleurs, avec des coûts et des contraintes négligeables.

Or l’hétérogénéité du monde actuel se traduit par des économies nationales aux standards salariaux, sociaux, fiscaux et écologiques extrêmement différents. Il est dès lors logique pour toute entreprise multinationale de produire dans les pays aux bas standards (l’offre peut s’y développer à faible coût) pour vendre dans les pays aux standards élevés (la demande y reste abondante). Deux conséquences directes à cela :

  • Le chômage de masse, alimenté par 3 phénomènes distincts :

o La délocalisation d’activités existantes de l’occident vers les pays émergents.

o La création d’activités nouvelles dans les pays émergents plutôt qu’en occident.

o La destruction d’activités existantes en occident sous la pression de la concurrence déloyale des émergents.

  • La stagnation des salaires, sans laquelle les entreprises occidentales perdraient encore davantage en compétitivité vis-à-vis des entreprises des pays émergents.

Ajoutons que ces deux effets s’alimentent qui plus est l’un l’autre : le chômage de masse pèse à la baisse sur les salaires en rendant le patronat tout puissant dans ce rapport de force permanent qu’est le marché du travail et, inversement, les faibles salaires entraînent une compression de la demande intérieure qui contribue à vider les carnets de commande des entreprises et alimente donc le chômage.

On remarquera que ces éléments ne sont pas uniquement valables dans le cadre de la guerre commerciale à laquelle s’adonnent actuellement l’Occident industrialisé et l’Asie émergente, mais qu’ils demeurent au contraire pertinents au sein même de la construction européenne via la concurrence déloyale qu’y mènent les pays de l’est - pays pour lesquels les notions de salaire minimum, de protection sociale, de droit du travail ou de fiscalité sur les entreprises restent relativement floues…-.

Mais il ne faudrait pas croire que le libre-échange pose problème uniquement lorsqu’il s’exerce entre des pays dont les niveaux de développement sont fortement inégaux. Des pays aux standards similaires (ceux de l’occident industrialisé par exemple) vont ainsi, sous le régime du libre-échange, s’adonner à une concurrence effrénée et à des stratégies non-coopératives qui les entraîneront à la catastrophe. En effet tous les moyens sont alors bons pour attirer chez soi les entreprises et les capitaux du voisin : baisse de la « pression fiscale » (autrement dit moindre imposition des profits), baisse des « charges sociales » (autrement dit destruction de la protection sociale), hausse des taux d’intérêts par les banques centrales, etc. Autant de mesures qui se neutralisent mutuellement lorsqu’elles sont appliquées simultanément par tous les acteurs (quand tout le monde est plus compétitif personne ne l’est…) et qui desservent globalement l’intérêt des populations - moindres rentrées fiscales, moindre couverture sociale, moindre investissement productif en raison de taux d’intérêt trop élevés,…-.

Tout cela n’existe qu’à partir du moment où l’absence de barrière à l’échange laisse les entreprises libres de choisir leur implantation, mettant ainsi les Etats « candidats » en concurrence et donc les poussant à modifier leurs règles et leur structure dans un sens qui soit toujours plus favorable aux détenteurs de capitaux.

L’absence de barrières à l’échange enlève tout « scrupule salarial » au patronat. Dans une économie autocentrée, les travailleurs sont aussi les consommateurs. Dès lors les entreprises peuvent entendre que, même dans le cadre de leur intérêt égoïste et étriqué, il y a un arbitrage à réaliser entre des salaires trop hauts (qui pénalisent l’offre en rendant les travailleurs « trop chers ») et des salaires trop bas (qui pénalisent la demande en rendant les consommateurs trop pauvres…). Dès lors que l’on passe dans un cadre international ce lien travailleur-consommateur est rompu et la réflexion sur le bon niveau des salaires disparaît au profit d’une lutte plus acharnée que jamais en vue de leur baisse inéluctable : rendons moins chers nos travailleurs locaux, cela n’appauvrira pas pour autant nos consommateurs mondiaux.

Le libre-échange signe aussi l’impossibilité absolue de toute politique de régulation macroéconomique. Le principe même d’un plan de relance - fournir une impulsion initiale à la demande pour qu’ensuite hausse de l’offre et hausse de la demande s’alimentent mutuellement via une réduction du chômage - est rendu caduque dès lors que l’offre locale ne s’adresse plus à la demande locale. Plus aucune gestion keynésienne de l’économie n’est alors possible.

Un dernier argument, et non des moindres, est que la libre circulation des biens génère une augmentation très sensible du kilométrage parcouru par une marchandise au cours des différentes étapes de sa production - ainsi qu’entre ses lieux de fabrication et de vente - . La surconsommation d’énergie fossile qui en découle est évidemment désastreuse à l’heure où l’humanité s’achemine tout droit vers une crise énergétique et écologique de première grandeur.

Une certaine dose de protectionnisme, en rétablissant en partie ces barrières à l’échange, serait donc à même de briser les différentes logiques mortifères évoquées ci-dessus. L’approche démondialiste parait donc ici dotée, on en conviendra, d’une indéniable pertinence.

Reste toutefois à vérifier qu’elle ne s’accompagnerait pas d’inconvénients tels que le remède protectionniste serait pire que le mal libre-échangiste…

Les principales objections

Je vais donc à présent tenter de répondre brièvement aux différentes objections qui sont d’ordinaire formulées à l’encontre des thèses dites protectionnistes.

1/ « Avec le protectionnisme c’est la fin du commerce international »

Il ne s’agit pas de cela, bien évidemment. Taxer les concurrences déloyales et maintenir un certain degré d’« auto-centrage » de l’économie nationale ne revient pas à couper les ponts avec tous ses partenaires commerciaux. Rappelons que pendant les 30 glorieuses (donc avant l’ère de libre-échange effrénée que nous connaissons depuis les années 80) les barrières douanières étaient élevées, les mouvements de capitaux n’étaient pas libres,…et le commerce international a décuplé au cours de la période. Pas de caricature donc, protectionnisme et commerce international ne sont pas incompatibles.

2/ « Si l’on fait du protectionnisme les autres vont en faire aussi »

C’est faire preuve d’anachronisme que de dire cela. La question ne se pose pas en ces termes. En effet toutes les grandes puissances hors-zone euro appliquent DEJA des mesures protectionnistes ou non-coopératives : Etats-Unis, Chine, Japon, Russie, Brésil, Argentine,… pas un seul de ces pays ne joue « honnêtement » les règles du libre-échange. Barrières douanières, subventions massives, sous-évaluation monétaire, réservation des marchés publics aux entreprises nationales,… La liste est sans fin. Seule l’Union Européenne, dans toute sa naïveté, continue à n’en rien faire (excepté dans le domaine agricole où elle verse d’importantes subventions via la PAC). Que l’on cesse donc d’évoquer comme une menace quelque chose qui est déjà d’actualité.

3/ « Si l’on fait du protectionnisme les prix vont augmenter »

C’est exact. Les faibles prix de produits importés fabriqués par les quasi-esclaves des pays émergents seront alors de l’histoire ancienne. Mais concevons le phénomène dans sa globalité. Les prix augmenteront certes mais le plein emploi et les fortes hausses de salaires reviendront également. La résultante de ces deux phénomènes, à savoir l’évolution du pouvoir d’achat, ne pourra qu’être positive. Rappelons, pour achever de s’en convaincre, que le pouvoir d’achat a augmenté deux fois plus vite au cours des 30 glorieuses qu’au cours des 30 années suivantes. Encore une fois le comparatif entre présence et absence de barrières douanières est sans appel…

4/ « En faisant du protectionnisme on empêche les pays émergents de se développer »

Tant que nous sommes en régime de libre-échange, les pays émergents n’ont aucun intérêt à instaurer des salaires élevés et une protection sociale, puisque c’est leur absence qui confère à ces pays un avantage compétitif et puisque les pays avancés leur offrent les débouchés nécessaires. A partir du moment où ces marchés avancés leur seront partiellement fermés par des barrières douanières, les pays émergents se verront contraints de passer d’une croissance tirée par les exportations à une croissance tirée par la consommation intérieure.

A ce moment-là les gouvernements concernés seront dans l’obligation d’inciter à des hausses de salaires conséquentes et de construire une protection sociale digne de ce nom, afin d’augmenter et de stabiliser les débouchés s’adressant à leurs entreprises. Autrement dit le protectionnisme des pays riches obligera les pays émergents à auto-centrer leur développement, ce qui ne pourra se faire qu’en augmentant le niveau de vie des populations concernées.

5/ « Le protectionnisme c’est inutile puisque les niveaux de vie des différents pays vont naturellement finir par s’harmoniser grâce au commerce»

Rien n’est moins sûr. En Chine l’exode rural fournit une main d’œuvre abondante qui empêche les salaires d’augmenter trop rapidement. Et lorsque ceux-ci augmentent tout de même, les entreprises délocalisent de la région concernée vers une autre région où une telle progression n’a pas encore eu lieu… Quand, pour finir, les salaires augmentent globalement dans l’ensemble du pays, les entreprises amorcent une réorientation vers les Etats voisins d’Asie du sud-est, où la main d’œuvre est encore meilleur marché !

C’est le processus auquel nous assistons actuellement. Celui-ci a une fin, car il n’y aura pas éternellement de nouvelles régions, de nouveaux pays, de nouveaux blocs de pays moins chers où délocaliser. Alors dans le long terme oui, il y aura harmonisation. Mais à cette échéance, au rythme où vont les choses, il y a fort à parier que l’emploi industriel européen aura déjà intégralement disparu depuis une éternité. L’harmonisation aura donc sûrement lieu. Mais bien trop tard.

6/ « Le protectionnisme va entraîner un regain des tensions nationalistes »

Le libre-échange fait des Etats des concurrents directs, qui cherchent par tous les moyens à s’attirer les bonnes grâces des entreprises multinationales et des détenteurs de capitaux. Il faut absolument que les entreprises s’installent ici et non à côté. Et pour cela on est prêt à pratiquer des dumpings en tous genres à l’égard des autres pays.

Mais ce fonctionnement libre-échangiste met aussi les économies des différentes nations en concurrence frontale pour le partage du copieux gâteau qu’est la demande mondiale. L’augmentation de mes débouchés sera alors la diminution de ceux du voisin. Et réciproquement.

Rien ne saurait être davantage source de tension entre les peuples.

Quoi de mieux pour réactiver la germanophobie qu’une Allemagne construisant son excédent commercial gigantesque au dépend d’une Europe du sud sinistrée ? Comment ressusciter plus fortement la crainte du « péril jaune » qu’en confrontant une France en pleine désindustrialisation à la concurrence déloyale écrasante d’un rival Chinois surpuissant ?

C’est donc bien le libre-échange, et non le protectionnisme, qui est source de tensions entre les peuples. Nulle part les ferveurs nationalistes, indépendantistes et xénophobes ne sont aussi importantes que dans l’Union Européenne, une zone économique qui a fait du libre-échange son totem absolu et qui tient le protectionnisme pour la dernière des horreurs…


L’altermondialisme en question

Pourtant, nonobstant ce qui précède, il semble qu’une partie importante de la gauche radicale ne veuille pas entendre parler de ces propositions démondialistes. Cette gauche renvoie dos-à-dos les ultra-libéraux pro-libre échange et les « nationalistes » (assumés ou malgré eux) défenseurs du protectionnisme. Je souhaite dès lors m’interroger sur l’éventuelle troisième voie qui permettrait d’échapper à l’alternative libre-échange / protectionnisme.

Disons les choses simplement. Pour qu’elle soit véritablement utile au peuple, l’économie doit être sous son contrôle. Or ce contrôle s’exerce dans un périmètre défini, qui est le lieu d’exercice de la souveraineté politique. A l’heure actuelle ce périmètre est l’Etat-nation. Or l’économie n’est plus nationale mais mondiale. Elle n’est donc plus sous le contrôle du peuple, et le desserre donc nécessairement.

3 réponses existent à cela :

  1. La première (celle des libéraux), est de dire que l’économie doit être effectivement affranchie du politique et autorégulée pour être efficace et donc utile au peuple. Elle autorise et valide donc la concomitance de politiques nationales et d’une économie mondiale.
  2. La seconde (celle des protectionnistes) est de dire que l’économie doit-être ramenée dans le périmètre de l’Etat-nation afin que celui-ci puisse en reprendre le contrôle.
  3. La troisième réponse serait « d’élever » la politique et le contrôle qu’elle exerce au niveau actuel de l’économie, c’est-à-dire au niveau mondial.

La gauche « antiprotectionniste » se reconnaît-elle bien dans cette troisième réponse ? Ou y en aurait-il une quatrième qui m’aurait échappé et qui aurait sa préférence ?

Pour ma part je ne vois que deux modalités d’applications de la « troisième réponse » :

  • L’établissement d’une forme de gouvernement mondial. Cette instance pourrait alors librement légiférer et contraindre l’économique sans qu’aucune conséquence due à la concurrence entre territoires ne soit à redouter…puisqu’il n’y aurait alors en la matière plus qu’un seul territoire. Le commerce international, aussi développé soit-il, ne serait alors plus en contradiction avec l’instauration d’une économie utile au peuple. Bien au contraire.
  • L’instauration de relations de coopérations extrêmement fortes entre les différentes politiques nationales. Les Etats s’entendraient alors pour refuser leur mise en concurrence par les multinationales et pour pratiquer au contraire des politiques coopératives.

Réaliser cette élévation de la politique au niveau de l’économique semble évidemment une option préférable, dans son principe, à la solution protectionniste. Mais qu’en est-il de sa mise en application ? Je formulerai les deux considérations suivantes :

  • Les questions pratiques qui seraient associées à la formation d’un gouvernement mondial garant de la souveraineté politique de l’humanité sont tellement nombreuses qu’elles ne permettent pas d’en envisager la naissance avant de longues décennies…pour autant que nous en prenions un jour le chemin ! Car la direction suivie à l’heure actuelle est tout autre : elle est celle d’instances non élues à vocation uniquement économique et agissement explicitement au détriment de l’intérêt général -FMI, OMC, Banque Mondiale, … - . Ce gouvernement mondial n’est donc pas prêt de voir le jour, et s’il finit par advenir, il pourrait malheureusement ressembler davantage à un totalitarisme financier qu’à une démocratie planétaire. La remarque est d’ailleurs applicable au niveau intermédiaire qu’est celui de l’Europe. Plus de 50 ans après le début de la construction européenne, celle-ci se manifeste aujourd’hui par des formes de gouvernance non-élues (commission européenne, BCE,…) qui agissent ouvertement dans l’intérêt de la banque, de la finance et du haut patronat. Les peuples y ont déjà perdu la quasi-totalité de leur souveraineté nationale - économique ou autre -, et jamais il n’a été question de la leur redonner au niveau européen. Il y a la matière à réflexion concernant les possibilités démocratiques associées aux structures supranationales.
  • Une coopération renforcée entre Etats-nations paraît davantage propice à une mise en application efficace. L’exemple historique du Système Monétaire International suite aux accords de Bretton Woods a pu en constituer l’ébauche (bien que très imparfaite et sous domination américaine). La conception théorique keynésienne d’une telle coopération était plus juste, plus complète et potentiellement bien plus efficace ; elle offre donc une perspective intéressante. Le Système Monétaire Européen (SME) a également montré - là aussi de manière largement perfectible - que des choses étaient envisageables au niveau européen.

Mais, pour autant que l’on appelle de nos vœux cette coopération inter-Etats, comment en permettre la réalisation politique et diplomatique ? Pourquoi, au niveau mondial, la Chine accepterait-elle l’instauration de rapports coopératifs alors qu’elle est aujourd’hui la grande gagnante d’une mondialisation fondée sur la compétition ? Pourquoi, à l’échelle européenne, l’Allemagne validerait-elle la remise à plat d’une construction bâtie sur mesure pour la structure de son économie et dont elle tire par conséquent le plus grand avantage ?

Une coopération économique internationale ne sera donc envisageable que si l’on institue au préalable un rapport de force avec les puissances dominantes du jeu non-coopératif actuel. Les pays ayant le plus à perdre dans une remise en cause du libre-échange mondial sont ceux qui mènent une politique commerciale prédatrice. Agitons donc explicitement la menace du protectionnisme. Et si rien ne bouge appliquons là. Les grands gagnants du commerce international viendront bien vite à la table des négociations et nous pourront alors réfléchir ensemble à l’instauration d’un ordre international coopératif et équilibré.

Le protectionnisme présente donc, me semble-t-il un double avantage. Il nous permettra de survivre à court terme en nous protégeant, dans le fonctionnement non-coopératif présent, des économies prédatrices ; mais il rééquilibra aussi le rapport de force international et facilitera donc l’instauration, sur le long terme, d’une plus grande coopération entre les Etats-nations via la tenue de négociations adéquates.

J’estime donc quelqu’un peu dommageable qu’une certaine gauche altermondialiste soit hostile, par principe même, à l’instauration de mesures protectionnistes. Et qu’elle doute du fait que ses camarades démondialistes poursuivent les mêmes objectifs qu’elle, à savoir la guerre sans merci contre la classe des exploiteurs et la paix absolue entre les peuples de la planète. Je me plais toutefois à croire que cette opposition ne durera pas éternellement et que des convergences finiront par s’opérer. Il serait d’ailleurs souhaitable qu’elles adviennent au plus vite. Car le temps nous est compté.

Amicalement,

Clément CAUDRON




Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article